Nuit du Conte - Programme de la 25e édition

25e Nuit du Conte à Clans, édition spéciale Québec
Scènes ; Place Raymond Santucci
Auberge du Conte, buvette et restauration ; sous le chapiteau
Billetterie sur place ou réservations et billetterie en ligne sur www.lezampi.com
Tarif plein 12 €
Tarif réduit 10 € (étudiants, demandeurs d’emploi adhérents Zampi )
Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans
En cas d’intempérie, lieu de repli prévu
Informations pratiques :
- Parking : pour le bien être de chacun, utiliser au mieux les parkings signalés
- Garderie pour les enfants
- Restauration et buvette sur place
- Prévoir veste, anti moustique, lampe de poche, coussin, duvet ...
PROGRAMME :
SPECTACLE JEUNE PUBLIC - 18H : « Mosaïque »
Robert BOUTHILLIER, Mike BURNS, Renée
ROBITAILLE ;
La conteuse et les conteurs de la soirée partagent la scène
pour proposer des histoires de leur répertoire aux enfants (les adultes sont
les bienvenus).
SCENE OUVERTE - 19h45
Un espace pour amateurs qui souhaitent conter
RENEE ROBITAILLE - 21h : « Peau de crabe »
Y-a-t-il plus grande tare que de se marier à un crabe ? Par
quel ingénieux moyen peut-on hypnotiser un chien haut comme une tour ? Combien
de nuits faut-il pour atteindre la cime d’un arbre sans fin ? Pour dénouer ces
aventures et survivre aux trahisons, mieux vaut être éclairés par les mots fleuris
et les gestes habiles de la conteuse québécoise Renée Robitaille.
MIKE BURNS - 22h15 : « Pour Raccourcir Le Chemin »
Une veillée de contes traditionnels dans la
tradition orale la plus pure. Mike Burns, issu d'une famille de conteurs, a grandi
dans le Sud-Ouest de l'Irlande et conte depuis plus de 60 ans.
Il tient des centaines de contes de son père et
sa grand-mère.
Il conte en Gaélique, en Anglais et en
Français, ayant vécu 30 ans au Québec.
ROBERT BOUTHILLIER - 23h15 : « Contes du fond du campe
»
Dans le mouvement actuel de renouveau des formes narratives,
certains conteurs proposent le conte tel qu’en lui-même, dans l’esprit et la
forme qui en ont permis la transmission au cours des âges. C’est le cas de
Robert Bouthillier qui a eu la chance de rencontrer des dizaines de conteurs de
l’ancienne génération des paysans-pêcheurs-bûcherons dans le cadre des
recherches ethnographiques qu’il a menées sur les traditions orales au Québec
et en Acadie. Au-delà de l’imposant répertoire qu’il a engrangé, son travail de
collecte lui a permis de nourrir sa pratique de l’esthétique orale des conteurs
de tradition dont il est aujourd’hui dépositaire et continuateur.
SOUPE AU PISTOU - 00h15 Sous le chapiteau
Edito :
« La nuit était tombée. Une douce chaleur régnait dans la
pièce où hommes, femmes, enfants et voisins étaient réunis. On frappa à la
porte. Un homme entra. Il était attendu avec une calme impatience. Ses sabots
claquaient sur le sol. Il se dirigea vers la chaise qui lui était destinée.
Près de la cheminée. Il était vêtu d’un fort pantalon de velours et d’une
épaisse chemise de laine à carreaux qui savaient le protéger du froid de la
nuit.
Il s’installa après avoir salué la compagnie. L’homme, un
conteur, prit la parole. Les braises de l’âtre donnaient expression à son visage.
Il n’était pas un « professionnel ». Ses histoires lui venaient de ses grands-parents
qui, eux-mêmes, les tenaient de leurs grands-parents. Puis, vint le temps du «
collectage » et de la fixation. La parole devint encre et papier. L’histoire
s’accéléra.
On oublia les histoires. On les enferma dans de beaux albums
cartonnés destinés aux enfants. Histoires amputées, édulcorées, moralisées,
castrées…Walt Disney était passé par là. La société du spectacle triomphait.
Un océan de vive impatience, zapping, séries télé, récits de
vie, storytelling… Puis, au milieu de cette mer agitée, une île, le « renouveau
du conte ». On retrouvait la parole perdue. La transmission était assurée. Se
pose, désormais, le dilemme de la définition.
Littérature orale ? Oralité ? Peut-être faut-il retrouver la
modernité universelle des vieilles histoires qui nous racontent le temps
d’aujourd’hui.
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